Michel Clouscard est professeur de sociologie à l’Université de Poitiers. Il a déjà publié L’Être et le Code, éditions Mouton, Paris-La Haye, 1972 ; Néo-fascisme et Idéologie du désir, éditions Denoël, collection « Médiations », Paris 1973 ; Le Frivole et le Sérieux, éditions Libres-Hallier, Paris 1978. Une anthropologie de la modernité quotidienne, une critique acharnée de l’éternel réformisme, conscient ou inconscient, respectueux ou contestataire, une intervention de franc-tireur dans la guerre idéologique : autant de niveaux de lecture du Capitalisme de la séduction. Sur les traces de Rousseau, dans un style inspiré par la passion de nouvelles idées naissantes, il décode les rituels d’initiation de la jeunesse du capitalisme tardif : jeans, flipper, rock, disco, hasch, pilule... et nous propose ainsi de reconquérir une réalité occultée par les vedettes de l’idéologie et du discours. Retournant comme un gant les formes libérales de la subjectivité et de la connaissance, de l’éthique et de l’esthétique, il en révèle les coutures faites au fil de la stratégie de gestion de la crise : le réformisme libertaire. « La méthode suivie met en relief des relations jusque-là inconnues ou mal établies... L’ouvrage est un commencement de travaux qui devront être faits en commun par des groupes de chercheurs... Son grand mérite revient à dégager les meilleures conditions pour que l’histoire se révèle concrètement pour ce qu’elle est : une totalisation en cours. » — J.-P. Sartre, à propos de L’Être et le Code. « Œuvre monumentale... grand et beau travail. » — E. Leroy-Ladurie. « Je suis fasciné par la rigueur de l’analyse qui vous permet de démonter les mécanismes de la récupération capitaliste... » — V. Jankélévitch, à propos de Le Frivole et le Sérieux. « Un essai généreux, parfois encore subjectif. » — J.-M. Gabaude, La Nouvelle Critique.

Michel Clouscard

Le capitalisme de la séduction : critique de la social-démocratie libertaire