Pour une politique anti-criminelle du bon sens

Numéro d'article 10124543

Introduction 7 Première partie : CLÉS POUR UN ECHEC I — CERTITUDES ABSOLUES ET DOUTE GLOBAL 20 II — DE L'INDIVIDUALISATION À LA MORT DE LA PEINE 29 III — LA RÉINSERTION SOCIALE INTROUVABLE 48 IV — LA CRISE IMMEDIATE 65 Deuxième partie : CLÉS POUR COMPRENDRE I — L'ILLUSION SCIENTISTE 88 II — L'INEFFICACE PROPHYLAXIE SOCIALE 103 III — LA DIFFICILE PRÉVENTION INDIVIDUELLE 126 Troisième partie : CLÉS POUR UNE TENTATIVE I — GRAVITÉ DES ACTES ET DANGEROSITÉ DES PERSONNES 140 II — LE TRAITEMENT DES PAUMÉS 161 III — LA PUNITION DES COUPABLES 177 IV — LA NEUTRALISATION DES PROFESSIONNELS 185 Conclusion 197 Depuis vingt-cinq ans, la politique pénale est en crise dans l'ensemble du monde occidental. La crise devient paroxystique en France : à une augmentation galopante de la criminalité répond mal un arsenal insuffisant de mesures inadéquates. La cause principale de l'échec réside dans l'incertitude sur les droits et les devoirs réciproques de l'État et de l'individu. Pénétré par les théories marxistes, notre droit, qui croit toujours plus ou moins à une culpabilité sociale dans la délinquance, ne punit plus que d'une façon trop clémence sans réussir à réinsérer socialement ceux qui en paraissent dignes. Après avoir présenté d'une façon claire le bilan des connaissances criminologiques actuelles tant en ce qui concerne les causes connues de la délinquance que les moyens possibles d'y remédier, le livre propose une orientation radicalement nouvelle de la politique anti-criminelle. Convaincue que le principal défaut du système actuel tient à un amalgame des différentes catégories de délinquants, l'auteur propose une distinction catégorique de trois types de traitements à appliquer aux trois types de délinquants : les paumés, les couples, les antisociaux. Personne ne peut affirmer qu'il est en mesure de réduire le phénomène criminel. Ce n'est pas une raison suffisante pour ne pas essayer. Universitaire, l'auteur a consacré la plus grande partie de son enseignement et de ses travaux, depuis sa thèse de Doctorat en 1965, à l'étude de la politique anti-criminelle. Agrégée des facultés de droit en 1970, elle a enseigné successivement à Nantes, Rouen, puis Paris. Observateur intransigeant du « changement » juridique et judiciaire, elle s'est engagée dans l'opposition intellectuelle. Auteur depuis mai 1981 de très nombreux articles de presse, elle anime la réflexion sur la justice dans plusieurs mouvements d'intellectuels de l'opposition, notamment le club 89 et les Cercles universitaires. Achevée d'imprimer le 24 janvier 1983 sur les presses de l'Imprimerie Méridionale à Tevreux (Eure)