André Maurois

Mémoires (1885-1967)

Numéro d'article 10124967

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Inaugurant le monument élevé par Périgueux à la mémoire d’André Maurois, Maurice Druon a dit : « Il est rare de trouver joints chez un artiste les dons de l’imagination et les curiosités de l’érudition, la rapidité de conception et le patient souci de la forme, l’abondance et la profondeur, l’aisance et l’exigence, rare encore de rencontrer un esprit apte aussi bien aux spéculations philosophiques qu’à l’entendement des sciences, une âme armée d’autant de volonté, oh ! quelle volonté, que pétrie de tolérance. » Les Mémoires d’André Maurois, dont les dernières lignes furent écrites quelques jours avant sa mort, constituent un autre monument : dans leur sincérité absolue, ils nous livrent l’ultime confession d’un des témoins les plus lucides de son temps. L’auteur de Climats évoque les étapes successives de sa vie, où, à deux reprises, après une longue attente et un travail acharné qui lui avaient valu bonheur et réussite, il a vu le décor remonter dans les cintres et il s’est retrouvé devant la scène vide. Nous le voyons d’abord à Rouen, étudiant ébloui par son maître Alain, et à Elbeuf, homme d’action à la tête de l’usine familiale. Il nous apprend ensuite comment il découvrit dans la réalité la sylphide de ses rêves, réussit sa conquête et, bientôt, vit le destin la lui arracher. André Maurois fait revivre les années de la première guerre mondiale, puis sa rencontre avec celle qui devint sa seconde femme et qui fut la compagne attentive de sa carrière. Ce fut le temps des œuvres romanesques. La partie consacrée à la guerre de 39 forme un témoignage qui a la valeur d’un document et l’auteur retrace enfin les années laborieuses où parurent les grandes biographies qui lui valurent de nouvelles générations de lecteurs, et qui couronnèrent son œuvre. Nul ne pouvait mieux présenter ses Mémoires que lui-même lorsqu’il écrivit en 1961 : « Plus que jamais je travaille. Pourquoi ? Pour le plaisir, et aussi avec le secret espoir d’écrire, au soir de la vie, le livre profond et tendre auquel je rêvais confusément, petit garçon ardent et secret, devant la bibliothèque de ma mère. »

État

D'occasion - Bon

Langue

Français

Type d'articles

Livre - Couverture souple

Année

1970

Éditeur

Flammarion

Nombre de pages

525 pages

Band wat verkleurd / Discolouration, Gevouwen rug / Folded back